Oignons de Roscoff

C'était la traditionnelle fête des oignons à Roscoff ce dernier week-end, les oignons rosés de Roscoff bien évidemment. Temps frais mais pas arrosé, bien fait pour mettre en valeur le côté sauvage et rude de la côte de cette région et des maisons de granite qui la bordent. Les oignons qui ne sont pas sur les étals, à côté des ails, échalottes et artichauts, attendent bien sagement dans les champs, sur le dessus des sillons, les bienfaits du soleil et du vent. De quoi ajouter un peu de chaleur aux soupes de l'hiver dont ce mois d'aôut nous donne un avant-goût ...

Bateau sur l'eau

Un bateau sur l'eau, c'est naturel. Quand il n'est plus amarré sur ponton, c'est bien. Quand il sert à relier le continent aux îles, c'est mieux. C'est ce qui arrive à Scipio cette semaine. Le port de La Turballe laissé dans le sillage, la petite île Dumet laissée sur le tribord avec sa misère, voici Houat, son port sur babord, et puis, dans le nord-est, les petits mouillages où l'ancre va se poser pour un petit tour sur les cailloux pointés vers le Béniguet, avant une nuit à l'abri de la petite houle d'Ouest. De Houat à Belle-île et le pittoresque port de Sauzon, il n'y a qu'une encâblure, vite franchie sous bonne brise. Mouillage, vélo, rando. Pointe des Poulains, Apothicairerie, plage du Donant, Le Palais ... les routes bosselées et les pistes alternent avec les pauses contemplatives. À voir, à revoir, et à refaire dès que possible !

Le Nord au Sud

Les Hollandais - pardon : les Néerlandais, habitants du Néderland alias Pays-Bas - aiment à venir en France. Mais ils se font de plus en plus rares du côté de La Turballe et s'entassent plutôt dans les régions du Sud, dans la nature, certes, mais au soleil. Le phénomène ne concerne pas que les Hollandais, bien sûr, mais l'image qu'ils se donnent étant fortement colorée de bio et de "naturel inside", je suis surpris de les voir délaisser des paysages et des climats aussi variés que ceux de notre région. Image à revoir ...
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Globalement ...

"Globalement négatif", c'est le bilan que je viens d'entendre de la bouche d'un commerçant baulois. Il ne parlait pas directement de son chiffre d'affaire du début de saison, mais de ce qui le conditionne vraisemblablement : le temps que le vacancier moyen a dû "subir". Perso, je ne le trouve pas si négatif, ayant toujours pu me baigner dans des eaux à la trempérature tout à fait acceptable, et si le vent a parfois levé des vagues importantes, cela a été pour le plus grand plaisir de ceux qui savaient jouer avec, les fous de l'eau, les amoureux du surf ou de la voile, par exemple.