On m'avait dit que le Ventoux était l'Himalaya du cycliste et je n'y croyais pas. J'ai vu, c'est bien vrai, ça ! D'abord, le Ventoux n'est pas un col comme le Tourmalet, le Galibier et bien d'autres, c'est un sommet qui n'est là que pour lui-même. Et puis ce sont des centaines de cyclistes qui tentent de le gravir quotidiennement à cette époque, à toutes les allures, sur toutes sortes de montures. Ses pentes étaient clémentes ce dernier week-end, mais on peut facilement imaginer l'enfer qu'elles peuvent être pour ceux qui veulent les gravir sous la canicule ou dans le vent mauvais ...