Avant le réveillon

Pas de creux entre Noël et la Saint-Sylvestre, entre la famille qui fait la joie de prolonger la fête et les amis qui font le plaisir d'arriver. Juste une petite marée basse entre deux flots, le temps de nettoyer la plage, de ramasser quelques huîtres et d'installer de nouveaux parasols et de nouveaux soleils, pardon, de nouvelles bougies pour réchauffer l'intérieur et oublier le grand froid de l'extérieur.

Avant Noël

Semaine de préparation de Noël. Beaucoup d'activités intéressantes avec les achat des cadeaux, des chocolats, des victuailles ; la confection de la crèche, avec ou sans sapin, avec ou sans guirlandes, avec ou sans Père Noël. Et quelques situations moins intéressantes comme les embouteillages sur les routes, dans les rues, devant les caisses ... Vivement demain soir !

Repos

Repos, repos, repos ...Reposons-nous, il en restera toujours quelque chose.

Danse avec les fous

Aïe aïe aïe ! Comment danser sur une seule jambe ? Va falloir attendre que l'organisme récupère et répare quelques petites défaillances. Dommage ! La soirée était parfaite, l'assemblée était gentille, l'ambiance excellente. On va patienter devant l'écran et ses infos : Vendée Globe, Obama, Sarko, manifs en Grèce, Aubry-Ségo, la crise, des bavures et des attentats à la pelle, divers et variés, ETA, Mexique, Irak, Inde, Corse ... Vivement que la danse reprenne !

Maquette reposante

Léger break justement dans le "rythme" décrit la semaine dernière. Pelle, pioche et brouette sont toujours à l'ordre de la semaine, mais les objets concernés par les perceuse, visseuse, scieuse, et caetereuse ... sont beaucoup plus petits, demandent moins de déplacements et donc moins d'énergie. Le travail ne se fait pas encore dans un fauteuil, mais la proximité de celui-ci permet de nombreuses pauses. Ça ne saurait durer et il faudra bien repasser bientôt de la maquette à la maison véritable. Bientôt ...

Du rythme !

Entre les deux mes bras balancent ... Trois jours avec la pelle, la pioche et la brouette, puis trois jours avec la scie, le marteau et la perceuse, et le cycle repart pour un tour jusqu'à épuisement des travaux. Changer d'activité permet certainement de varier les fatigues, mais ne diminue pas la consommation générale d'énergie ! L'important est que le stock en soit suffisant, sous peine de devoir passer à un autre rythme : trois jours de canapé devant la télé, trois jours de fauteuil devant l'ordi ... jusqu'à saturation là aussi.

Passons ...

Famille, pelle et pioche (ou l'inverse), cours de danse, repas gastronomique à prix non astronomique, informatique à problèmes ... et le temps qui passe alors qu'on ne lui demande rien et qu'il fait ce qu'il veut et peut (mais sait-il faire autre chose que passer ?). Cette semaine clôturera vraisemblablement ce dernier automne, au vu de la météo frigorifique annoncée pour la prochaine semaine. Que l'hiver vienne et fasse vite et bien son travail dans le cycle des choses de la nature, et puis s'en aille tout aussi promptement, harcelé par les rayons d'un soleil qu'on commence déjà à regretter. Mais passons ...

Neurones lactiques

Repos ! Plus précisément, changement d'activités. À partir d'un certain âge - non pas d'un âge 'quelconque' mais d'un âge réellement 'certain' - il faut savoir ne pas insister quand la fatigue est là et qu'on se sent bien las. Sortir de l'épuisement physique en mettant ses neurones au travail ou bien inversement rompre le cercle neurones-puces-neurones devenu trop vicieux en se remettant à la production d'acide lactique. Ne pas insister, vous dis-je, puisque justement, à partir d'un âge certain, on doit pouvoir faire ce qu'on ?eut. Non ?

Rénovation

Une maison qui a enduré les outrages de trente années sans entretien mérite qu'on lui apporte un peu de la considération propre à lui redonner des couleurs. Des planchers tout neufs, de nouvelles tapisseries, des robinetteries qui n'ouvrent l'eau que lorsqu'on la demande, un petit chauffage pour les jours n'entrant pas dans la fable de la "douceur angevine", ... jusqu'au bon ravalement final capable de protéger ce bel intérieur. Vaste programme, n'est-il pas ? Pourvu que son ampleur ne nécessite pas trente années supplémentaires !

Sites Web

Construire un site web est pour moi un vrai plaisir et un petit défi. Assembler les pages, les tableaux, les images, les liens ; structurer, organiser, lier ... quel pied quand tout roule ! Le challenge consiste à se mettre à la fois dans la peau de celui qui veut dire et dans celle de celui qui veut savoir, et de trouver le meilleur compromis (car il s'agit presque toujours de compromis) pour que les messages passent le plus simplement possible de l'un à l'autre. Celui qui est actuellement en construction est celui du Tennis Club de Guérande. Voulez-vous y jeter un œil ?

The Netherland

On a beau se sentir un peu "citoyen du monde", se percevoir complètement "citoyen européen", on n'est pas vraiment chez soi quand on n'est pas dans SES murs. Non ? Les Pays-Bas étaient à l'ordre du jour de mon calendrier surchargé de retraité cette semaine. Les originalités du pays et de ses habitants sont certaines, souvent remarquables, parfois appréciables, quelquefois irritantes, mais jamais enviables : que chacun conserve ses défauts et ses qualités, et les vaches seront bien gardées ...

Expérience

Avoir son permis ne conduire n'indique pas qu'on sait conduire sa petite auto. D'ailleurs - et ça peut paraître inquiétant quand on y réfléchit bien - le sait-on jamais ? Ce qui est vrai pour la voiture est encore plus vrai pour le bateau. Le "permis bateau" n'a jamais envisagé qu'une infime partie des conditions rencontrables en mer, météo, courants, rencontres et pannes diverses,... Il faut du temps, beaucoup de temps pour en faire un tour un peu plus complet et tenter d'acquérir une assurance qu'on ne devrait jamais avoir puisque ce tour ne sera jamais complet et que, malheureusement, les acquis de l'expérience ne compensent pas toujours les affaiblissements de l'âge.

Frelons

Ça y est ! Je suis venu à bout de mes frelons, en deux temps puisque ma première attaque n'a pas été complète, et non sans quelques scrupules puisqu'il semble que ces petites bêtes ne sont pas si dangereuses qu'on le pense si on les laisse tranquilles, qu'elles participent à certains équilibres naturels puisqu'elles se nourrissent d'insectes, que leurs populations diminueraient dans nos régions, et que, enfin, le poison utilisé pour les tuer n'est pas sans effet sur l'environnement. Quoi qu'il en soit, on ne peut qu'admirer, après (mauvais) coup, la construction de l'essaim, à la fois régulière dans la partie intérieure et apparemment aléatoire dans son enveloppe.

Tailles d'automne

Les haies végétales sont sans doute de bien meilleures clôtures que les barbelés, palplanches et autres rideaux de brande. Plus jolies, aussi efficaces, utiles aux petites et grosses bêtes, gros hérissons et petits oiseaux. Plus sportif aussi quand il faut les tailler, ce dont il faut bien se préoccuper sous peine de se voir rapidement déborder sur le sol et dans les airs. Heureusement, taille-haies et tronçonneuses aident maintenant à la manœuvre, éloignant les risques de grosse fatigue, tendinite et autre accident lié aux activités physiques intenses :-)

Retrouvailles

Quinze jours de voyage suffisent au dépaysement même s'ils sont largement insuffisants pour une découverte des régions, pays et villes traversés. Le besoin de poursuivre s'amenuise alors que l'envie de réintégrer ses pénates prend de l'ampleur. Bonjour, ça va toujours ? Comment ça c'est passé chez nous ? Il a fait beau ? Le jardin réclame des soins ... Tout ce courrier à ouvrir ... Quoi de neuf dans le bourg ? Il faut bien une demi-journée de réinstallation, valises déchargées, frigo réapprovisionné, pièces réinvesties, habitudes retrouvées. La routine absorbera bien vite cette quinzaine hors les murs, la digérera à force de photos, diaporamas, narrations ... tout en passant à autre chose.

Long feu

Les voyages ... Cette année m'a conduit une fois de plus vers le "Grand Sud", par petites traites de quelques heures de voiture, à grandes enjambées dans les rues des villes et des villages, sur les chemins des monts et des vaux, à coups de pédales le long des bermes, des berges et des trottoirs ... Périgord, Causses, Ariège, Pyrénées, Roussillon, ... un petit trip pour picorer ici et là les images, odeurs, et impressions de brins de vie inhabituelles pour moi. Beaucoup feront long feu sans doute, long comme la flamme d'un feu de paille, intense et éphémère, bien propre à passer l'hiver jusqu'au prochain feu.

Hors saison

Les déplacements touristiques me sont inconcevables en juillet et en août. D'abord parce qu'il est inutile de chercher un lieu de vacances quand on habite un de ces lieux. Et puis surtout parce qu'on trouve trop de monde partout. Juin et septembre me semblent bien meilleurs, le premier parce que les jours sont plus longs et qu'on peut profiter pleinement du temps qui passe et le second parce que les jours sont plus courts et qu'on peut profiter pleinement du repos de la nuit après les activités épuisantes qu'un touriste moyen peut pratiquer dans la journée. Bien sûr, il faut être libre de tout travail en septembre et il m'a fallu attendre d'être bien vieux pour avoir ce privilège ! Vive la retraite ...

La Salle de Vihiers

C'est le temps du congrès annuel des anciennes de la Salle de Vihiers et de leurs conjoints. Deux jours naguère placés pendant les vacances scolaires et désormais libérés de toute contrainte liée au temps travaillé. La Salle de Vihiers en Maine et Loire est ce petit bourg bien connu dans lequel est implanté le collège-lycée qui forma jadis tant de professeures émérites et de cadres remarquables. Deux jours de souvenir pour ces jeunes retraitées et leurs non moins jeunes complices d'escapades. Mais également deux jours de culture, de discussion, confrontations passionnées ... Kenavo les ami(e)s, à l'année prochaine !

Oignons de Roscoff

C'était la traditionnelle fête des oignons à Roscoff ce dernier week-end, les oignons rosés de Roscoff bien évidemment. Temps frais mais pas arrosé, bien fait pour mettre en valeur le côté sauvage et rude de la côte de cette région et des maisons de granite qui la bordent. Les oignons qui ne sont pas sur les étals, à côté des ails, échalottes et artichauts, attendent bien sagement dans les champs, sur le dessus des sillons, les bienfaits du soleil et du vent. De quoi ajouter un peu de chaleur aux soupes de l'hiver dont ce mois d'aôut nous donne un avant-goût ...

Bateau sur l'eau

Un bateau sur l'eau, c'est naturel. Quand il n'est plus amarré sur ponton, c'est bien. Quand il sert à relier le continent aux îles, c'est mieux. C'est ce qui arrive à Scipio cette semaine. Le port de La Turballe laissé dans le sillage, la petite île Dumet laissée sur le tribord avec sa misère, voici Houat, son port sur babord, et puis, dans le nord-est, les petits mouillages où l'ancre va se poser pour un petit tour sur les cailloux pointés vers le Béniguet, avant une nuit à l'abri de la petite houle d'Ouest. De Houat à Belle-île et le pittoresque port de Sauzon, il n'y a qu'une encâblure, vite franchie sous bonne brise. Mouillage, vélo, rando. Pointe des Poulains, Apothicairerie, plage du Donant, Le Palais ... les routes bosselées et les pistes alternent avec les pauses contemplatives. À voir, à revoir, et à refaire dès que possible !

Le Nord au Sud

Les Hollandais - pardon : les Néerlandais, habitants du Néderland alias Pays-Bas - aiment à venir en France. Mais ils se font de plus en plus rares du côté de La Turballe et s'entassent plutôt dans les régions du Sud, dans la nature, certes, mais au soleil. Le phénomène ne concerne pas que les Hollandais, bien sûr, mais l'image qu'ils se donnent étant fortement colorée de bio et de "naturel inside", je suis surpris de les voir délaisser des paysages et des climats aussi variés que ceux de notre région. Image à revoir ...
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Globalement ...

"Globalement négatif", c'est le bilan que je viens d'entendre de la bouche d'un commerçant baulois. Il ne parlait pas directement de son chiffre d'affaire du début de saison, mais de ce qui le conditionne vraisemblablement : le temps que le vacancier moyen a dû "subir". Perso, je ne le trouve pas si négatif, ayant toujours pu me baigner dans des eaux à la trempérature tout à fait acceptable, et si le vent a parfois levé des vagues importantes, cela a été pour le plus grand plaisir de ceux qui savaient jouer avec, les fous de l'eau, les amoureux du surf ou de la voile, par exemple.

Mégalithic

Le golfe du Morbihan regorge de mégalithes et les connaisseurs peinent à en faire un tour exhaustif, et même lorsqu'ils ils sont parvenus localement, il leur manque souvent l'approche singulière qu'ils souhaitent : dans d'autres condtions de climat ou de végétation environnante, selon d'autres points de vue, ... Le tumulus de Gavrinis et le cromlech de Er Lanic, par exemple, suscitent des sentiments différents lorsqu'ils sont appréhendés à partir d'un bateau posé à la surface de l'eau mouvante qui baigne ces petites îles du golfe. Grandes pierres, d'où venez-vous ?...

Grands plaisirs

Avoir à garder ses petits-enfants quand ils sont turbulents, bétisiers, mal-élevés est une tâche bien pénible que je ne souhaite à personne ! Mais le cas est improbable bien sûr, les enfants d'enfants bien élevés étant naturellement bien élevés eux-mêmes ... Le plaisir est plus généralement au rendez-vous. Plaisir de les voir grandir, se transformer, évoluer. Plaisir de partager un peu leur monde, de construire un peu de paysage commun, de retrouver un peu de notre jeunesse dans la leur, ... Cette semaine a vu ce plaisir-là, nous nous en souviendrons.

Houat & Hoëdic

Juillet, c'est quand même l'été et si la météo propose un temps médiocre, les conditions sont quand même meilleures que si elles étaient pires. Bon, tout ça pour dire que la mer était praticable last week et que Scipio en a profité pour faire son petit tour des îles : les plages de Hoëdic et de Houat ont hébergé sa blanche carène le temps d'une courte escale. Petit tour des ports, des rues, des roses trémières, des gens du cru et des touristes. Bye bye les îles, cap sur La Turballe ... juste à temps avant le retour de la pluie !

Début de juillet

Triste début de juillet, il ne fait pas trop beau et les activités d'extérieur sont bien limitées. Pas trop de baignades, un peu de vélo, quelques heures dans le jardin, pas de bateau sur l'eau ... Mais la pluie étant là, l'eau ne va pas manquer de si tôt dans les potagers et le soleil se fait clément pour les peaux encore trop claires et fragiles. On peut également se consoler en disant que le "beau temps" est forcément devant nous et qu'il sera bien temps d'en profiter :o)

Le Ventoux

On m'avait dit que le Ventoux était l'Himalaya du cycliste et je n'y croyais pas. J'ai vu, c'est bien vrai, ça ! D'abord, le Ventoux n'est pas un col comme le Tourmalet, le Galibier et bien d'autres, c'est un sommet qui n'est là que pour lui-même. Et puis ce sont des centaines de cyclistes qui tentent de le gravir quotidiennement à cette époque, à toutes les allures, sur toutes sortes de montures. Ses pentes étaient clémentes ce dernier week-end, mais on peut facilement imaginer l'enfer qu'elles peuvent être pour ceux qui veulent les gravir sous la canicule ou dans le vent mauvais ...

Croisière de Pen-Bron

La 25ème édition de la croisière Pen-Bron/Arzal/Pen-Bron a eu lieu ce dernier week-end. Cent quarante bateaux, voiliers pour la plupart, ont emmené quelque quatre cents personnes handicapées et leurs accompagnants-soignants pour trois journées de navigation et deux soirées de festivités. La mer fut belle et la fête fut réussie. Les visages révélaient la fatigue heureuse des journées bien remplies lors du débarquement sur les pontons de La Turballe. Et déjà les souvenirs s'installaient dans les têtes ...

Carénage, encore

Même quand on les délaisse, les choses vivent leur vie, et, comme pour toute vie, évoluent dans le sens de la dégradation. Les bateaux ne font pas exception et doivent être entretenus régulièrement. Le carénage de Scipio s'est fait cette semaine sur le terre-plein du port de La Turballe. L'opération a bien changé depuis les premières années du beau bateau : elle ne se fait plus à la va vite entre deux marées, les eaux de lavages ne s'en vont plus polluer l'océan, les nettoyeurs à pression ont remplacé les brosses manuelles et les peintures antisalissures sont un peu moins toxiques pour l'environnement ... et les gestes de l'opérateur ont désormais un peu de la couleur de son grand âge :)

Souvenirs, souvenirs

Repos, vélo, bato et amigos cette semaine. Toutes choses liées et concomitantes. Des amis du temps de l'armée et de l'Algérie. Non pas de l'armée avec des armes et de l'Algérie en guerre, mais de la coopération militaire démilitarisée dans une Algérie en paix avec la France et pas encore en guerre avec elle-même. Le bon temps, quoi ! Un temps à se raconter autour d'une table à l'apéro, entre deux coups de pédales suffisamment douces ou bien dans le carré d'un bateau quand la mer n'est pas trop dure. Et passe le temps ...

Chance

Sports tout azimut cette semaine (encore ...). Sport sur la selle de mon vélo pour préparer sérieusement l'ascension de l'"Himalaya du cyclo-touriste", le Ventoux (pas encore décidé par quelle face :-). Sport encore bien droit dans mes bottes, au guidon de ma tondeuse qui ne sait pas où donner de la lame actuellement. Sport enfin dans mon fauteuil, devant les images ahannisantes de Roland-Garros. La conscience bien nette de la chance que j'ai d'avoir des occupations aussi agréables n'est pas accrochée en permanence à mon horizon. Elle sera au moins couchée dans ce billet ...

Le bois

On est souvent tenté de s'arrêter devant une pièce de bois, non ? Bois vivant, bois mort, bois des colombages de nos villes anciennes, boiseries sculptées des chœurs, des chaires, des stèles de nos églises. Sous la patine et les crevasses du temps, le bois laisse mieux percer son histoire que la pierre, qu'elle soit fier granite ou tuffeau flambeur. Regardez-les, ces deux-là, ne sont-ils pas encore avec nous ?

Ah, l'Internet !

Qu'on soit dans ce bain médiatique-là ou non, l'information passe maintenant par le web. Il n'est bien sûr pas le seul média, mais, à côté du papier et du bouche à oreille, il faut en tenir compte et tous les organismes, toutes les associations qui ont besoin de communiquer doivent désormais penser à la construction et l'entretien d'un espace sur l'Internet. Du petit commerçant en électro-ménager au club de tennis, en passant par l'assemblée paroissiale, chaque groupe doit mettre son image la meilleure à disposition sur la toile, même s'il sera toujours difficile de mesurer sa part dans l'image globale diffusée.

Doux entretien

Entretenir les choses dont on se sert est obligatoire pour peu qu'on souhaite voir les dites choses nous faire de l'usage. Fermer les yeux sur le temps qui passe et permet aux événements de les dégrader conduit sûrement à des désagréments, parfois à des catastrophes. Il est donc préférable de changer son fusil d'épaule pour attaquer les corvées avec un autre regard, sous un autre point de vue, celui l'agrément et de la plaisance (mais pourquoi donc ne seraient plaisantes que les activités de navigation dite de plaisance ?)

Cycles impossibles

La nature est belle, il faut la préserver. Chaque être qui y vit en vit, la perturbe, la fatigue, la pollue, lui donne à recycler en la nourrissant, bref : la fait vivre si elle elle n'en meurt pas. Car c'est bien un problème d'échelle et même d'équilibre sur cette grande échelle qui agite et va agiter notre belle planète pour un bon bout de temps. Ses bas-fonds me font penser à ces composteurs qui meurent aussi bien si on ne les alimente pas suffisamment en déchets et si on les en charge trop.

Tondons, gazons

Entretenir le gazon, tondre la pelouse, couper l'herbe ... encore et encore ! Après les records de pluie actuels et avec les records de chaleur prévus, ça va pousser dans les jardins, qu'on se le dise ! Pas question de rater une marche sous peine de devoir emprunter une faux dont l'usage s'est perdu et en est devenu douloureux. Les belles machines attendent l'empeiné de lame ferme : électriques, thermiques, poussées, débrayables, autotractées, autoportées. Il y en a pour tous les besoins ou pour toutes les bourses sinon pour les deux à la fois, dommage ! Il n'y en a malheureusement pas pour toutes les oreilles : la tondeuse silencieuse tarde à se faire entendre ...

A-TIC

En quelques décennies, les NTIC ont bien vieilli et, n'étant plus tout à fait Nouvelles, elles ne sont plus que TIC, Technologies de l'Information et de la Communication. Elles nous occupent et nous préoccupent pourtant de plus en plus, de gré ou de force, pour le plaisir ou par obligation. Il est de plus en plus difficile de s'en séparer même si leurs puces nous donnent des boutons, si leurs souris nous compriment le métacarpien, si leurs spams nous tirent un peu les nerfs et si leurs virus risquent à tout instant de faire exploser l'ensemble, computeurs et computants. Mais basta ! J'ai plein d'"amis" sur Facebook, alors, qu'importe l'ivresse, pourvu qu'on ait le flacon ...

Neige et Sécu

Une semaine à la neige, même et surtout sans les skis aux pieds, c'est une semaine de bon air, de bonnes heures, de bonheur. Surtout quand la chance d'avril permet la rencontre des petits flocons blancs, du Soleil, du vent plus très froid, des petites pousses déjà sorties. Une semaine comme ça devrait être remboursée par la Sécu, au même titre que bien des thalasso-balnéo-thermothérapies plus ou moins efficaces. Non ?

Entre-deux

Juste un petit mot entre tulipes et neige, presque entre neige et neige puisque la neige était au rendez-vous sur la route du retour des Pays-Bas, tout là-haut. Brrrrr ! Faisait pas trop chaud dans la petite caravane prévue pour des climats moins rudes. Heureusement que les étiquettes des sacs de couchages performants nous assuraient des nuits confortables jusqu'à -8°C et une survie jusqu'à -22°C ...
Les fleurs étaient belles à Keukenhof, vous connaissez ? Les photos sont prêtes et seront bientôt à votre disposition sur mamiphotos.free.fr, quelle chance vous avez ! Une petite mise en bouche ? Tenez, au hasard, cette magnique orchidée :

Embarquement projetés

Les projets sont faits pour disparaître puisque faits pour être réalisés. Ça va être le cas sous peu pour deux ou trois des miens. Un petit tour au pays des tulipes d'abord, en Hollande, pardon : aux Pays-Bas. Et puis un un autre petit tour sur la neige encore abondande cette année en avril. Et puis encore beaucoup de petits tours de pédales sur le Mont Ventoux. Mais ce dernier projet est en dernière position, heureusement, car il me faudra bien encore quelques semaines pour peaufiner une condition permettant une ascension promise "terrible" (c'est dire si le projet se doit d'être déjà à l'ordre du jour ;-)

Le bon sens

J'ai bien travaillé et ma terre en est toute retournée. Elle n'attend plus que la graine de radis, la semence de patates et les plants de tomates qui sont en train de prendre force et stature dans l'effet de serre de ma véranda. La météo, alternativement pluvieuse et ensoleillée, est encore un peu fraîche mais va dans le bon sens. Le prunier est déjà bien blanc et montre l'exemple aux pommiers et poiriers dont le rose commence à poindre. Allez, si une dernière vilaine tempête égarée de l'hiver ne vient pas désorganiser la nature au travail dans mon jardin, il devrait être bientôt à l'image du paradis terrstre !

Démolitions

Déconstruire, démolir, abattre des arbres, c'est encore construire, reconstruire un nouveau paysage. Au fil du temps, certains environnements deviennent obsolètes, au mieux inutiles, au pire encombrants et gênants. Même s'il n'est pas toujours facile de se résoudre à détruire certains témoins d'un passé nostalgique, il faut savoir peser leur contribution dans la vie actuelle et à venir. Et décider.

Édifiant

Construisez, bâtissons, il en restera toujours quelque chose. Et puis quand même il ne resterait rien de matériel, qui sait le poids et le devenir des émotions durables, des souvenirs, des pensées transmises ? Une plante pousse et meurt. L'image qu'on en a eue, les sentiments qu'elle a induits ont une petite chance de lui survivre, plus ou moins délétères, mais vrais. Une maison, une photo, un voyage, quelque chose à soi, quelque chose de soi. Oui ?

Élections

Les temps sont aux élections actuellement. Russie, Espagne, Etats-Unis, France ... il y a toujours quelque part des urnes à remplir, à dépouiller, ou en cours de déploiement. Si ça n'est pas toujours bon pour la santé démocratique, ça ne peut pas faire de mal puisque le peuple peut ainsi donner son avis. Que le dit peuple soit manipulé, trompé, peu éduqué ou même pervers ne doit pas inciter à renoncer à ces pratiques. Il ne faut pas interdire le bon outil sous prétexte qu'il peut être mal utilisé ou utilisé mal intentionnellement. Non ?

Printemps

Le temps est à la douceur et fleure déjà le printemps. Le réchauffement de la planète n'aurait-il pas que des mauvais côtés ? La végétation doit commencer à frétiller sous la terre et la sève doit s'être mise en branle depuis longtemps dans les tiges de nos arbres et arbustes. Des idées de verdure florissante et de papillons batifolants germent sur les neurones ...

Vieux privilège

Avoir à s'occuper de jeunes de temps à autre présente l'avantage de pouvoir se replonger dans les temps dits heureux en sachant qu'on pourra toujours s'en échapper avant d'en percevoir les inconvénients. Insouciance, jeux, légèreté du temps et de l'être peuvent à nouveau être partagés avec ces jeunes l'espace d'un temps entre parenthèses. Un privilège de l'âge bien agréable, ma foi ...

Laisse-béton

Il n'y a pas que la nature dans la vie comme on aurait tendance à le penser quand on demeure à la campagne ou en bord de mer pas trop fréquenté. Avec ses bétons et ses ferrailles, ses bruits et ses cris, son animation et son agitation, la ville peut avoir de l'intérêt sinon du charme pour peu qu'on ne s'y laisse prendre que le temps du passage. Il ne faut pas alors laisser béton, mais au contraire la prendre à bras les jambes et les yeux, la parcourir et la scruter comme on parcourt champs et dunes à la recherche de l'image propre à faire l'étonnement de la journée.

Rangements

Triez, rangez, il en restera toujours quelque chose. Paradoxalement, il en reste davantage quand on ne jette rien, mais sans rangement, le pluss devient moinss, sauf peut-être pour quelques exceptions qui ne retrouvent bien et ne se retrouvent bien que dans le désordre. Sans doute faut-il des deux : des tiroirs pour y mettre les choses, mais la possibilité pour ces choses de se mouvoir dans les tiroirs, pour les tiroirs de se déplacer dans les meubles, pour les meubles de se permuter dans la maison, et t'essaieras, et t'essaieras ... Non ?

Le temps des ibis

Même en retraite, il convient se se garder un temps pour tout. Un temps pour l'information et un pour l'(auto)formation, un temps pour l'entretien et un pour le jardin, un temps pour la télé et un pour le ciné, et puis encore un temps pour le dodo, le vélo, la rando, la photo, ... La photo, justement, en voici une, prise dans les marais du Mès, du côté de Mesquer, forcément. (NDLR : dans quelque temps, nos "autorités" risquent de s'apercevoir - mais un peu tard, comme dab - que les ibis sacrés et autres hérons cendrés actuellement protégés prolifèrent au détriment de la flore et d'autres espèces ...)

La bonne pente

C'est bientôt le printemps ! Enfin, apparemment ... Le fond de l'air est devenu agréable avec sa petite dizaine de degrés, la sève commence à suinter après la taille, les pinceaux et autres outils se remettent à leurs petits travaux d'entretien, l'envie de promenade s'installe dans les jambes. Bref, ça sent le bon ! Bien sûr, le menaçant mois de février est encore devant nous, mais il ne se présente plus que comme une éventuelle dernière haie à franchir sur la pente qui dévale vers les beaux jours. Courage ...

Entretien

Fermer les yeux, ne pas penser, ignorer le temps qui passe ne l'empêche pas de passer sur les personnes et les choses. En tenir compte est au contraire une façon de l'étirer. S'enquérir pour entretenir et allonger les durées de vie des relations, de l'environnement proche. Téléphoner et rénover ... même combat.

After

Après les fêtes, c'est encore le temps des fêtes. Quelques amis encore à voir, les photos à classer, les cadeaux à ranger, les livres offerts à sous-le-couder. Et puis c'est tout de suite de temps des voeux entamé avec les bises et les embrassades des premières heures de l'année. Des instants de souvenirs et de projets se succèdent au fur et à mesure des confections et des réceptions. Et pendant ce temps-là, le temps s'endort ...